Quentin GILBERT
Président Fondateur de InopIAe
Issu d’un univers mêlant créativité et rigueur, il a grandi entre les histoires inspirantes de parents artistes et les repères solides d’un monde structuré. Diplômé du CETFI d’Aix-en-Provence (Master 2), et fort d’un parcours dans les grandes institutions financières, il a fondé InopIAe en 2021 avec une conviction simple : offrir à chacun les moyens de bâtir un avenir sûr, durable et porteur de sens. Son approche est guidée par l’écoute, l’engagement et la volonté de créer une relation de confiance à long terme.
Mon histoire
"Je suis né au début des années 80, dans une famille d’artistes. Mon père était marionnettiste. Il nous a quittés il y a quelques années, mais son influence reste gravée en moi. Mes parents se sont séparés lorsque j'avais cinq ans. Je passais mes vacances chez mon père, dans un univers à la fois magique et fragile, fait d’histoires, de spectacles… et d’incertitudes. La vie d’artiste, je l’ai connue de près : intense, inspirante, mais précaire. Quand les jours étaient bons, mon père les partageait avec générosité. Mais quand les temps étaient durs — et ils l’étaient souvent — il fallait simplement “tenir”.
Un été, j’étais encore enfant. Je suis arrivé chez lui avec 200 francs d’argent de poche que le compagnon de ma mère m’avait donnés. Le frigo était vide. J’ai compris qu’il ne se remplirait pas de lui-même. Alors, j’ai pris cet argent et je suis allé faire les courses, seul.Je me souviens très bien de ce moment. Je me suis demandé : Est-ce mon rôle ? Est-ce juste ? J’étais trop jeune pour avoir les réponses, mais j’ai agi. C’était instinctif, vital. J’aimais mon père, même si je lui en voulais. À cet âge, ce sont les parents qui doivent protéger leurs enfants, pas l’inverse.Ce jour-là, un sentiment profond s’est inscrit en moi. Un sentiment de vulnérabilité brute : l’insécurité.
Il ne m’a jamais quitté. Il s’est ancré comme un tatouage invisible, une montre à gousset que je porte en permanence, pointant toujours vers la même direction : la quête de sécurité.
Mon éducation s’est construite sur deux mondes à première vue incompatibles. D’un côté, celui de mon père, peuplé de récits épiques, de chevaliers, d’humanité.
De l’autre, celui de mon grand-père par alliance, haut fonctionnaire, conservateur des hypothèques, qui m’a initié aux marchés, à la fiscalité, aux logiques froides et complexes du monde financier.Ces deux univers m’ont façonné. J’ai suivi un parcours académique logique, jusqu’à obtenir un Master en gestion de patrimoine. Puis j’ai rejoint une des institutions financières les plus puissantes du monde. J’étais “arrivé”.Mais le tatouage était toujours là. L’insécurité grondait à nouveau, comme un écho lointain devenu assourdissant pendant les crises de 2007 et 2011.
Derrière les beaux discours et les apparences, j’ai vu la fragilité du système. Et j’ai compris une chose essentielle : la sécurité ne peut pas être un simple concept financier. Elle doit être tangible, incarnée, réelle.
Alors j’ai quitté ce monde. En 2021, j’ai fondé INOPIAE. INOPIAE est née de cette conviction : pour garantir un avenir stable et épanoui, il faut revenir à l’essentiel. Notre approche est patrimoniale, oui, mais surtout humaine. Nous nous concentrons sur des actifs tangibles, porteurs de sens, bâtis sur des principes de rareté et d’exclusivité. INOPIAE n’est pas simplement une entreprise : c’est une mission. Celle de transformer un sentiment d’insécurité en force d’action. En protection. En transmission.
Je n’ai jamais cessé d’aimer mon père. Et aujourd’hui encore, je lui suis reconnaissant pour cette épreuve, car elle m’a donné mon cap. De cette expérience intime, douloureuse mais fondatrice, est née une vision : offrir à chacun les moyens d’agir sur son propre destin.L’insécurité ne disparaîtra jamais totalement. Mais ensemble, nous pouvons l’apprivoiser. Et bâtir un patrimoine qui protège vraiment. "
Quentin GILBERT